Questions aux candidats. Les réponses d’EELV XVIIIe au questionnaire de Déclic 17/18 adressé aux candidats

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En préambule et afin d’éclairer les nombreuses questions ci-après relatives à la tranquillité publique, il importe de préciser que le cœur du projet écologiste est de recréer du lien entre les habitant.e.s et avec la municipalité. Sur ce dernier point, les écologistes pensent qu’il est urgent de remettre des agents dans les rues et dans les parcs. Beaucoup de difficultés actuelles (problèmes de propreté, incivilités,...) s’expliquent en partie par le manque d’agents municipaux. Par conséquent, les écologistes sont convaincus que la réponse la plus efficace consiste à renforcer la présence humaine sur le terrain grâce à la création d’une Brigade de proximité (Brigade de Sécurité et Tranquillité Publique). Celle-ci aura pour mission la prévention, la médiation et le renforcement de la verbalisation des incivilités de voirie et de propreté. La Brigade sera particulièrement vigilante à la construction d’un lien de confiance avec la population et à la réponse aux besoins de proximité avec la création d’une antenne dédiée dans chaque arrondissement, et une spécifique dans le Nord-Est de Paris, pour une présence quotidienne sur le terrain (patrouilles à pied ou à vélo, rencontres régulières avec les habitant.es, associations, commerçants …). 

La création de la Brigade de Sécurité et Tranquillité Publique repose sur une refonte de la DPSP actuelle en augmentant l’effectif total à 5000 agents avec un effort important sur la formation et l’encadrement des agents. Cette Brigade se place en pré-intervention vis-à-vis de la Police Nationale avec la création d’un canal de communication dédié. La connaissance de terrain de la Brigade permettra d’orienter l’action de la Police Nationale. Ce renforcement de l’action de la Ville pour répondre aux compétences qui lui incombent permettra à la Police Nationale de se concentrer sur ses missions de lutte contre la délinquance et contre le deal.

La méthode de cette Brigade sera centrée sur la médiation avant toute verbalisation, dans un objectif d’apaisement. Elle aura un rôle de pré-intervention médiatrice avant intervention conjointe avec la Police Nationale de proximité. Ces agents municipaux, dont l’uniforme sera clairement distinct de celui de la police, seront régulièrement formés à la médiation et ne seront pas équipés d’armes à feu, mais d’armes de catégorie D (matraque, bombes lacrymogènes,...). Leur mission sera de devenir les référents locaux pour la tranquillité de tou.te.s dans l’espace public et des interlocuteurs de confiance. Ils disposeront d’antennes locales pour être au plus près des habitant.e.s.

Il est utile de préciser qu’il s’agit bien d’une brigade de proximité et non pas d’une police municipale. 

En effet, les écologistes sont opposés à la création d’un service de police municipale pour plusieurs raisons. D’abord, plus d’un.e parisien.ne sur deux se sentent en insécurité et il est donc indispensable qu’une réponse rapide soit apportée. Or la création d’une police municipale nécessite un changement de loi, auquel le Gouvernement s’est toujours opposé, et dans le cas d’une évolution législative, cela prendrait du temps. D’autre part, les exemples de création d’une police municipale montrent que cela contribue souvent à accélérer le désengagement de l’Etat. Or, nos arrondissements, et en particulier le XVIIIe, souffrent déjà trop des réductions d’effectifs de la police nationale. Nous refusons de prendre ce risque.

Par ailleurs, nous ne souhaitons pas contribuer à une surenchère sécuritaire et à la prolifération d’armes dans l’espace public sans apporter de réponses aux besoins de la vie quotidienne. Armer une police coûte extrêmement cher pour une utilité quasi-nulle. Nous préférons consacrer ces moyens pour recruter davantage d’agents. 


1 – TRANSPORTS – CIRCULATION 

1/1 – Quels moyens comptez-vous mettre pour faire respecter le code de la route ? 

Installation des radars feux rouges pour diminuer le nombre de feux rouges grillés (rappel : les conseillers d’arrondissement des XVII et XVIIIe réunis le … ont été favorables à l’installation d’un radar feu rouge rue Fauvet. Il n’est toujours pas installé trois ans après malgré l’accord du Préfet de police).

Tout dépend du contexte. Avant de dépenser de l’argent public dans un dispositif de radar feu rouge ou radar, il importe d’apporter une réponse graduée et moins coûteuse. La municipalité peut demander au commissariat (qui a la compétence pour sanctionner les infractions routières) de déployer des agents afin de verbaliser et de dissuader les infractions. Si malgré cela, les infractions continuent, l’installation de radars ou de radars feux rouges peut être envisagée. 

1/2 – Faire respecter la limitation de vitesse sur les avenues de Saint-Ouen et de Clichy par la pose de radars automatiques ;

Idem supra. 

1/3 – Faire respecter les couloirs de bus, les places de livraison, interdire les stationnements en double file.

La Brigade de Sécurité et Tranquillité Publique (BSTP) de 5000 agents aura en charge de sanctionner les infractions de voiries. 

1/4 – Appliquer dans les faits l’interdiction de stationnement des 2RM sur les trottoirs. Et mettre fin à la gratuité du stationnement des 2RM.

Sur le premier point, la BSTP devra être intraitable avec les infractions au stationnement des 2RM, responsables d'une « anarchie » sur les trottoirs. Le principe est clair : les trottoirs sont consacrés aux piétons qui ont la priorité et doivent être en totale sécurité. 

Par ailleurs, les écologistes défendent la mise en place à Paris d'un stationnement payant pour les deux-roues motorisés. Dès lors qu’il y a occupation de l’espace public, la gratuité actuelle si elle pouvait être comprise lorsqu’il y avait peu de véhicules 2RM, n’est plus justifiée étant donné leur nombre actuel. En parallèle, il faut proposer des solutions aux propriétaires de 2RM en créant des places supplémentaires. 

1/5 – Mettre fin aux désordres consécutifs aux trottinettes électriques en installant des places de stationnement dédiées type Vélib.

Oui. Les écologistes ont poussé pour la création des espaces de stationnement consacrés au “free-floating”. Des premiers espaces ont été créés. Il faut poursuivre le travail engagé. 

 

2 -VOIRIE (et environnement) + QUALITE DE LA VIE

Que comptez-vous faire ?

2/1 - pour garantir aux piétons l'usage des trottoirs en endiguant leur occupation par les terrasses et étalages illégaux (en installant par exemple des contre terrasses en bois sur les places de stationnement devant les cafés) ;

Les écologistes défendent la suppression de la moitié des places de stationnement des voitures en surface. L’objectif est de récupérer de l’espace public pour y installer des terrasses en bois pour les commerçants et restaurateurs, des carrés de nature et des bancs pour les personnes âgées. 

En contrepartie de ces nouveaux espaces offerts aux commerçants et aux restaurateurs, les étalages illégaux seront systématiquement verbalisés par les agents de la brigade de proximité. 

2/2 – faire appliquer les lois et règlements réprimant le tapage diurne et nocturne (par exemple en installant davantage de méduses mesurant le nombre de décibels) et en appliquant une verbalisation réellement dissuasive en particulier quand il y a occupation abusive de l’espace public.

La brigade de proximité aura un premier rôle de médiation et de dialogue, ayant une connaissance fine de son quartier. Si les nuisances persistent malgré les démarches amiables, ils passeront le relais à la police nationale en charge de la verbalisation. 

Les écologistes souhaitent lancer un grand plan de rénovation acoustique des bâtiments les plus bruyants et accompagner les restaurateurs dans la mise en place de solutions d’insonorisation dans leurs établissements.

2/3 – pour entreprendre un réaménagement du terre plein des boulevards Clichy et Rochechouart, très dégradés quinze ans après leur réaménagement, et à en assurer un entretien permanent ?

Les écologistes sont pour ce réaménagement et augmenter les moyens des agents d’entretien. Pour être plus précis, veuillez trouver ci-après les grandes lignes de notre plan pour améliorer la propreté à Paris et en particulier dans le XVIIIe :

Nous portons la création d’une nouvelle délégation parisienne et locale à la “gestion de déchets”, regroupant propreté et économie circulaire, dotée d’une administration et d’un budget à la hauteur des enjeux, qui font par leur seule existence la démonstration de la nécessité de les traiter dans un même périmètre politique et administratif. Cette délégation, alliant propreté, collecte et économie circulaire, devra être dotée des moyens financiers adéquats et d’une direction regroupant enfin les différentes expertises, ainsi que d’une influence réelle sur les décisions d’achat de la Ville, en matière de BTP et de commande publique en général. 

Parce que notre espace public est un bien commun dont nous devons prendre soin collectivement, nous lancerons dès le début du mandat une vaste campagne d’information et de verbalisation de toutes les incivilités liées à la propreté de l’espace public. Épanchements d’urine, jets de mégots ou de déchets alimentaires, encombrants sauvages, déchets de chantier, ou encore déjections canines, seront sanctionnés d’amendes revalorisées, grâce à la Brigade de Sécurité et de Tranquillité Publique que nous portons.

Les épanchements d’urine sont notamment le symptôme d’une utilisation très différente de l’espace public selon le genre, et de la présence marquée d'espaces festifs ou de personnes en difficulté sociale. Tous ces problèmes doivent être adressés, de la réappropriation des rues par les femmes et les personnes plus vulnérables, à l’accès aux droits et au logement. Mais la solution réside également dans la mise à disposition de toilettes gratuites et ouvertes 24h/24, aujourd’hui complètement absentes par exemple aux abords des gares. Cela se fera d’abord sur l’espace public et dans tous les espaces verts, en renforçant le nombre et les horaires des urinoirs et sanisettes. Nous proposerons également aux gares et aux commerçants d’ouvrir leurs sanitaires gratuitement aux besoins pressants des passants, clients ou non, grâce dans un premier temps à la création d’un partenariat et, comme nous le porterons, dans un second temps grâce à une évolution réglementaire.

En matière de gouvernance, les plans de prévention des déchets seront élaborés conjointement avec l’ensemble des acteurs des arrondissements, puis publiés.
Si les arrondissements travaillent déjà étroitement avec les agents municipaux chargés du nettoiement de l’espace public, leur influence doit être élargie.
Pour affiner le maillage et assurer l’adéquation des moyens aux besoins, nous étendrons à tout Paris la démarche “quartier zéro déchet”. Il associera à l’occasion de réunions trimestrielles les habitants et usagers (commerçants, bureaux) les services locaux concernés (propreté, voirie, brigade de tranquillité publique, etc.) et les acteurs du réemploi locaux, pour établir un diagnostic et établir un calendrier d’actions. La dotation en matériel et en financement sera adaptée aux besoins exprimés. Une enveloppe budgétaire sera mise à disposition directement des habitants.es pour financer librement des projets innovants très adaptés à la situation locale. Ils seront épaulés localement par un programme d’accompagnement, constitué d’une personne ressource référent sur le terrain, de formations et de matériel de mobilisation.

Dans les quartiers internationaux, nous souhaitons proposer des traductions du matériel de prévention municipal et un accompagnement de terrain à destination des commerçants et des visiteurs.
Les corbeilles de rue, soumises à une forte pression d’usage dans ces quartiers, feront l’objet d’expérimentations pour trouver des modèles adaptés. 

De manière générale, nous travaillons autour du principe suivant : le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. Cela passera par la structuration de filières de consignes pour les emballages alimentaires, par des mécanismes incitatifs pour favoriser le geste de tri (notamment des déchets alimentaires), ou encore par la sortie du plastique à usage unique en 2024. 

2/4 – pour contrôler les étalages démontables, stands et échoppes qui occupent l'espace public parfois sans autorisation, le plus souvent pour proposer des objets ou "souvenirs" de médiocres qualité made in "pays à très bas salaires" ?

Cf. Brigade de Sécurité et Tranquillité Publique en lien avec la Police Nationale, avec la possibilité de mener de saisies si nécessaire. 

2/5 – Faire respecter par l’opérateur Clear Channel, dans le cadre de l’installation des panneaux publicitaires, les 1,60 m de trottoir libre comme le prévoit la réglementation.

Oui, nous ferons respecter les 1,60 m de trottoir libre. Et nous irons plus loin encore. Les écologistes s’opposent à la publicité commerciale dans l’espace public, nous ne renouvelleront pas le contrat Clear Channel en 2022.

2/6 – Donner des moyens supplémentaires à la DEV pour permettre un réel verdissement de nos quartiers (équipement mais surtout entretien).

Oui des moyens supplémentaires seront donnés à la DEV. Les canicules de l’été dernier démontrent que le dérèglement climatique et ses conséquences ne sont pas une réalité lointaine, mais qu’ils affectent directement notre vie quotidienne à Paris et dans nos arrondissement. Un record de chaleur a été battu avec 42,6° enregistrés par Météo France. La régularité et l’ampleur des événements climatiques extrêmes sont renforcées par l’aménagement urbain qui doit être adapté d’urgence à cette nouvelle réalité climatique. La végétalisation qui permet d’abaisser les chaleurs devient donc un enjeu primordial et vous pourrez compter sur les écologistes pour en faire une priorité de nos politiques publiques. 

• Les espaces goudronnés ou minéraux emprisonnent la chaleur et font monter les températures l’été. Les rues seront débitumées et végétalisées pour rafraîchir nos quartiers. Concrètement des quartiers entiers seront végétalisés et nous créerons une coulée verte entre les espaces verts de nos deux arrondissements. 

• Nous créerons trois nouveaux parcs dans le XVIIIe arrondissement, à Ordener- Poissonniers, Porte de la Chapelle et sur le dépôt Belliard et les ouvrirons sur une plage horaire étendue pour permettre aux habitant.e.s du XVIIIe de respirer et se promener après les grandes chaleurs, en y mettant des gardiens pour que tout le monde puisse en profiter en toute tranquillité.

• Nous protégerons les enfants contre les chaleurs en végétalisant les cours d’écoles.

• Nous planterons 15 000 arbres au total dans le XVIIIe arrondissement

• Nous protégerons la Petite Ceinture, réservoir de biodiversité, en conservant des tronçons fermés et en y aménageant par endroits une promenade de découverte de la biodiversité.

• Nous créerons une Maison de l’Environnement et d’Initiation à la Nature dans le quartier de Jules Joffrin dont les objectifs seront de mettre en place un parcours d’observation de la nature en ville, un centre ressources, des cours de jardinage, des échanges d’expériences entre jardins partagés, une information sur l’accès aux métiers verts, etc.

• Nous installerons des habitats pour la biodiversité (hôtels à insectes, nichoirs...) en particulier dans les écoles.

2/7 – Limiter à une journée par semaine la possibilité de déposer des objets encombrants sur la voie publique.

Nous ne nous prononçons pas à ce stade sur ce point sans une étude préalable plus approfondie. 

Nous avons un plan efficace pour améliorer fortement la propreté dans le XVIIIe arrondissement : 

• Nous augmenterons des moyens des agents de propreté

• Nous lutterons contre les incivilités en renforçant la verbalisation (jets de déchets, dépôts d’encombrants...) par la future Brigade de proximité.

• Nous instaurerons une véritable équité entre les quartiers, pour que les collectes de déchets se fassent en fonction des besoins des habitant.e.s et non plus en priorité dans les quartiers touristiques

• Nous augmenterons et répartirons mieux le nombre de poubelles de rue, de points de collecte et de cendriers, notamment en mettant des cendriers à disposition de chaque commerce afin de pouvoir recueillir les mégots des clients devant les locaux commerciaux

• Nous soutiendrons et accompagnerons les commerçants, notamment pour la collecte des biodéchets

• Objectif zéro déchet, notamment en créant des rues “zéro-déchet”, dans lesquelles les habitant.e.s et les commerçants se seront engagé.e.s à réduire, réemployer et recycler tous leurs déchets. Ce dispositif, déjà mis en place par les écologistes dans le Xe arrondissement, a permis une diminution de 16 % des ordures ménagères et un meilleur recyclage.

 

3 – COMMERCES  

Etes-vous prêts ? 

3/1 – A lutter contre la mono-activité commerciale (en particulier quand des rues entières sont colonisées par des restaurants) en émettant un avis défavorable (là où ils sont en surnombre) pour l’implantation de certains commerces, voire en préemptant les pas de porte disponibles pour en contrôler l’attribution.

L’identité des quartiers parisiens est une des caractéristiques de notre ville, due notamment à la présence des commerces de proximité indépendants. Les grandes enseignes, présentes dans toutes les villes européennes et mondiales risquent d’uniformiser l’offre commerciale.

Les projets de réaménagement des gares sont un exemple du risque de développement des surfaces commerciales et des grandes enseignes aux dépens des services publics attendus dans les gares (salle d’attente…) :  les commerces de proximité indépendants sont des lieux de vie pour les quartiers et remplacent parfois les services publics. C’est en réaffirmant fortement le rôle indispensable des commerçant.e.s que nous pourrons lutter contre l’installation des grands groupes commerciaux.

Pour préserver le commerce de proximité et sa diversité nous voulons : 

•Modifier le PLU pour développer les zones de protection de l’artisanat et du commerce de proximité, dans chaque quartier de chaque arrondissement;

• Elargir le périmètre d’intervention de la SEMAEST à tout Paris

• Augmenter le capital de la SEMAEST pour préempter plus facilement

• Mettre en place une véritable transparence dans l’attribution des locaux commerciaux des bailleurs sociaux (GIE Paris Commerce), et veiller à un équilibre association / commerces

• Entretenir un dialogue régulier et approfondie avec les associations de commerçants, pour échanger notamment sur les questions de voirie, de propreté, de piétonisation et végétalisation

• Organiser un environnement favorable pour les commerces avec les terrasses en bois et les carrés de nature à la place des parcs de stationnement

• Mettre le paquet sur la propreté et la tranquillité publique (cf. notre brigade et mesures propreté)

• Intervenir auprès de l’Etat pour revenir à la réglementation précédente : demande d’autorisation d’installation de surface commerciale à partir de 300 m2 pour éviter la concurrence aux petits commerces

• Intervenir auprès de l’Etat pour taxer davantage les livraisons de type Amazon express <48h

3/2 – A élargir administrativement et géographiquement les compétences de la SEMAEST. Et à augmenter son budget pour une meilleure efficacité.

Oui, cf. supra

3/3 – A faire appliquer la réglementation concernant les vitrines (vitrophanies occultantes), verbaliser les commerçants qui installent des chevalets sur l’espace public et demander systématiquement l’accord de l’architecte de l’ABF pour toute modification de façade commerciale (en particulier les éclairages abusifs).

Oui, nous appliquerons la réglementation, également pour ce qui est le respect des horaires pour l’éclairage commercial, d’autant plus que les écologistes ont toujours été opposés à la pollution lumineuse qui impact fortement notre qualité de vie et la biodiversité. 

3/4 – A mettre fin, enfin, à l’activité des vendeurs à la sauvette – en activant les moyens de la police nationale et de la DPSP – en utilisant tous les moyens réglementaires (confiscation des denrées en vente par exemple). Et en remontant les filières d’approvisionnement.

Oui. Cf. Brigade de proximité avec un canal de communication dédié avec la Police Nationale.

3/5 – A appliquer aux baux commerciaux le même blocage que l’on a appliqué à Paris aux loyers d’habitation.

Ce point nécessite une évolution législative. Nous utiliserons principalement les outils d’intervention de la SEMAEST pour maintenir l’évolution du prix des baux commerciaux. Un nombre important de baux commerciaux appartiennent aux bailleurs sociaux ce qui permet de contenir l’inflation.

 

3 – SECURITE 

Que comptez-vous faire ?

3/1 – pour améliorer l’efficacité des agents chargés de la propreté, du contrôle des étalages, des gardiens des parcs et jardins et plus généralement des agents de la DPSP ?

Cf. supra mesures propreté + Brigade + 100 gardiens de parcs recrutés spécifiquement

 

4 – TRAVAUX

Que comptez-vous faire

4/1 –  Pour obtenir une meilleure coordination des différents opérateurs intervenant sur l’espace public (ENEDIS, CPCU, opérateurs téléphoniques) 

Au préalable, il faut améliorer l’information des habitant.e.s avant les travaux et recueillir leurs avis pour diminuer le plus possible les nuisances. La méthode est importante : les élu.e.s et les services devront renforcer les logiques de coordination entre acteurs et d’anticipation des difficultés générées par les travaux. Il est également indispensable de mettre en place une meilleure transversalité entre les services de la Ville eux-mêmes.

4/2 – Pour contrôler l’occupation abusive de l’espace public (au-delà d’une durée négociée lors de la signature) – chaussées et trottoirs –  par des chantiers qu’ils soient publics ou privés ? Quelles sanctions financières ? Quels sont les moyens de les recouvrer ?

Nous contrôlerons mieux le respect des conventions par les prestataires et en particulier concernant les délais. Si besoin, nous actionnerons les clauses de sanctions financières prévues dans les conventions où l’indemnité d’occupation du domaine public prévue par l’article L. 2125-1 du CGC3P  et un meilleur contrôle et suivi du respect des conventions.

 

5 - ACTIONS MUNICIPALES - STRUCTURES DE CONCERTATION

Que comptez-vous faire

5/1 – Pour relancer la concertation compte tenu de la déliquescence de l’activité des CCQ durant la dernière période ?

La concertation et la co-construction des politiques publiques est au cœur du projet écologiste. Les urgences environnementales et sociales auxquelles doivent faire face les habitant.e.s de notre arrondissement sont cruciales et les décisions prises pour y répondre ne peuvent pas être prises sans elles/eux. Pour trouver ensemble les meilleures solutions, nous devons construire une démocratie réelle, de proximité, où chaque citoyen trouve sa place et se sait entendu. Ce dernier mandat a été trop marqué par des décisions descendantes et des habitant.e.s qui, lorsqu’ils/elles sont sollicité.e.s notamment sur les projets d’urbanisme, ne peuvent se prononcer que sur des éléments périphériques du projet. C’est bien un véritable changement de paradigme qu’il faut opérer : partager les clés de la ville avec les citoyen.ne.s. Les conseils consultatifs de quartier ont évidemment un rôle primordial à jouer et il est nécessaire de faire évoluer les modalités de fonctionnement et renforcer leurs prérogatives, leurs moyens et l’équipe municipale en charge de les animer. Mais bien au-delà, nous mettrons en place de nombreuses mesures concernant l’information, la transparence et la prise de décision.

Tout d’abord, nous renforcerons l’information des citoyennes et citoyens 

• Nous mettrons en place une équipe de médiateurs, au contact de chaque citoyen.n.e de l’arrondissement pour expliquer le fonctionnement de la Mairie, leur présenter leurs droits, les débats en cours et les décisions prises mais aussi pour écouter les habitant.e.s et faire remonter leurs besoins, remarques ou suggestions

• Nous remplacerons les panneaux publicitaires, générateurs de pollution visuelle, par des panneaux d’information citoyenne et associative comme les écologistes l’ont fait à Grenoble

• Nous présenterons aux habitants le budget de la ville et de l’arrondissement sur internet mais aussi dans le journal municipal, et nous le rendrons plus compréhensible par tout.e.s 

Ensuite, nous exigerons la transparence tout au long du mandat 

• Nous renforcerons la transparence sur les décisions prises par le conseil d’arrondissement en les rendant plus accessibles. Le déroulé des discussions sera présenté sur le site internet et par les équipes de médiateurs. 

• Nous rendrons public la gestion du patrimoine de la mairie dans l’arrondissement pour garantir une gestion conforme à l’intérêt général et éviter les ventes contraires à l’intérêt public

• Nous mettrons en ligne l’agenda de rencontre de la Maire

Par ailleurs, nous incluerons les habitant.e.s aux décisions qui les concernent 

• Nous mettrons en œuvre un Référendum d’Initiative Citoyenne Local pour décider et interpeller

• Nous permettrons aux citoyens d’interpeller les élus lors du conseil d’arrondissement 

• Nous créerons un conseil d’arrondissement citoyen tiré au sort, qui se réunira avant le conseil d’arrondissement des élu.e.s et proposera des avis sur les décisions à venir

• Nous garantirons l’intégration des citoyens dans la gestion des équipements publics de proximité

 

Enfin, nous ferons émerger et accompagnerons les projets des citoyen.nes et des associations

• Nous ferons évoluer les modalités de fonctionnement des conseils de quartier avec un budget dédié et une plus grande autonomie et les consulter pour co-construire les politiques de proximité

• Nous réformerons le budget participatif vers une plus grande transparence et un meilleur suivi des projets sélectionnés en lien avec les habitant.e.s ; pas de projets qui font partis des missions des missions de fonctionnement de la mairie ; finaliser les projets  sélectionnés dans une durée de trois ans maximum

• Nous ferons des associations l’âme du XVIIIe en renforçant leurs moyens, simplifiant les démarches administratives et en les associant à l’élaboration des projets locaux et en limitant leur mise en concurrence sur des appels à projets municipaux.

5/2 – Les déambulations citoyennes permettent de constater des irrégularités et des améliorations à apporter à l’espace public. Mais ces constats ne sont que rarement suivis d’effet : on déplore, on note et après ? 

Tout notre projet à justement pour objectif de traiter les problèmes à la source et que la municipalité réinvestisse les rues, pour éviter une société où l’on “sous-traiterait” aux citoyen.ne.s la constatation des infractions

5/3 – Pour apporter des réponses aux questions posées par des associations de quartier. 

Cf. supra dans la partie relative aux associations.

5/4 –  Etes-vous favorable à la poursuite des budgets participatifs ? Quelles améliorations apporter au contrôle des votants ? Pouvez-vous vous engager à ce que les projets adoptés soient réalisés dans les trois ans ? 

Cf. supra dans la partie relative aux budgets participatifs.

Vous engagez-vous à ne pas retenir des projets de budgets qui devraient de toute façon être menés dans le cadre de l’entretien et de l’investissement de la ville (en particulier dans les écoles) ? 

Oui.

Quelles actions entreprendre pour obtenir une meilleure transparence des commissions techniques ? 

Et une meilleure transparence dans la fixation du montant des budgets ? 

Plus de participations citoyennes dans les instances de délibération, techniques ou politiques. Cf. supra notre réponse au point 5/1.

Limiter strictement à 30 % le montant des budgets affectés aux projets estampillés quartiers populaires (le dépassement créant de fait une rupture du principe d’égalité) ?

Nous ne nous engageons pas à limiter le budget des projets issus des quartiers populaires, nous souhaitons avant tout faire évoluer les modalités du budget participatif comme détaillé précédemment. L’objectif est de faire sortir des projets plus cohérents et pertinents sans mettre en concurrence les porteurs de projet. 

Date de publication : 
Lundi 2 mars 2020