18 novembre 2013 déCLIC 17/18 rencontre les élus du XVIIe et du XVIIIe arrondissements

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Rencontre avec Brigitte Kuster, maire du XVIIe devant le métro La Fourche

Le lundi 18 novembre 2013, déCLIC 17/18 a rencontré successivement Brigitte Kuster, maire du XVIIe , la commissaire principale du 17ème Rachel Costard et Annick Lepetit, députée de la circonscription (Batignolles, Epinettes, Grandes Carrières nord).

 

Lundi 18 novembre fut une journée fort active pour les membres du bureau de CLIC 17/18.

 

10h30. Rencontre avec Brigitte Kuster, maire du XVIIe

La maire du XVIIe organisait une visite de la partie de l'avenue de Clichy réhabilitée, en présence notamment d'Olivier Reynalt, responsable de la propreté et du ramassage des ordures ménagères, du directeur de la voirie, de Chantal Dauby, responsable du contrôle des étalages et de Rachel Costard, commissaire principale du XVIIe. CLIC17/18 était présente ainsi que Jean-Claude Janan, président de l'ACAJA.

Un groupe d'une vingtaine de personnes arpenta le trottoir côté XVIIe. Les derniers commerçants qui installent encore des étalages sont gentiment sermonnés, mais aussi prévenus que s'ils persistent ils risquent une amende : le Conseil de Paris a voté le 10 juillet la suppression des étalages sur l'avenue de Clichy rénovée. Le bazar du 41 rentre alors son étalage qu'il n'a pas ressorti à ce jour.

Pas de chance ce matin là, les poubelles débordent. Mouvement social chez les éboueurs. Mais les trottoirs avaient été exceptionnellement nettoyés en prévision de cette visite. Madame Kuster remarqua quelques devantures en mauvais état,  constata que le camion de Guerisol stationnait systèmatiquement sur le trottoir, à proximité d'une aire de livraison et que le stand du marchand de bonbons, place Clichy, dépassait de beaucoup les 4m2 normalement attribués.

Les quelques rares commerçants, sur le pas de leur porte, ont unanimement demandé qu'on intervienne contre la prostitution dans l'avenue. Ils perdent des clients. La maire et la commissaire ont assuré que cette question était préoccupante et qu'elles étaient conscientes du désagrément que cela pouvait provoquer.

On a regretté que les travaux annoncés de la "dent creuse", au 21 avenue de Clichy n'aient pu être exécutés avant la rénovation : le couloir de bus sera réquisitionné pendant les 18 mois que nécessitera la construction de ce petit immeuble  de Paris-Habitat ( 9 logements et un commerce au rez de chaussée).

Dans le froid hivernal, on se salua et se félicita de la belle allure de l'avenue après les longs travaux.

 

16h. Rencontre avec la commissaire principale du XVIIe Rachel Costard

Cinq membres du bureau de CLIC 17/18 avec la commissaire divisionnaire Rachel Costard. Celle- ci présente d'abord son parcours parisien depuis quatorze ans : dans le XVIIIe, responsable de la police de quartier et de la voie publique; à la tête de la Compagnie de Sécurisation du boulevard Bessières; commissaire principale dans le XIVe avant de prendre ses nouvelles fonctions dans le XVIIe.

La commissaire se félicite de rencontrer notre association, relais très important entre habitants et policiers : "... cela n'a pas de prix. Vous êtes pour nous d'une aide très précieuse, d'autant que l'arrondissement est très vaste..."

Cent agents de surveillance de Paris (ASP) travaillent sous ses ordres. Pour Rachel Costard la police a besoin de recentrer son travail sur la violence, les vols etc... La verbalisation des étalages ou des voitures mal garées prend un temps important au détriment de problèmes plus graves. Le commissariat compte 400 policiers :"... il n'y a pas de quartier  où on n'aille pas; je constate par ailleurs que le quartier autour de Monceau a tendance à davantage nous appeler que votre quartier, sans qu'il y ait pour autant plus de délits..." Les nouvelles caméras placées avenue de Clichy permettant la verbalisation des passages au feu rouge ou du stationnement dans les couloirs de bus s'avèrent efficaces et contribuent au respect de la zone 30.

La commissaire s'inquiète de l'augmentation du nombre des kebab ouverts très tard la nuit. A cause d'un vide de réglementation, ne vendant pas d'alcool, ils n'ont pas l'obligation d'une licence. Toutefois les verbalisation de consommateurs d'alcool sur la voie publique se multiplient.

On aborda la question de la prostitution. Rachel Costard affirma qu'il était difficile de lutter contre "...arrêter une prostituée pour racolage est pratiquement impossible, elles sont très discrètes. Nous ne pouvons donc jouer que sur le défaut de papiers en règle. Malgré tout, nous avons réussi à faire fermer pour proxénétisme un salon de massage rue Davy et un hôtel rue de Saussure. Nous allons multiplier les descentes de policiers pour peu à peu les décourager. Cela aura d'ailleurs pour effet de déplacer le problème vers un autre secteur..."

On évoqua le trafic de stupéfiants au square Chausson, derrière le Mac Donald de la Fourche.

La commissaire annonça la création d'une brigade entièrement dédiée aux vols et cambriolages, en nette augmentation. La police tente de démanteler un réseau mafieux de Géorgiens. Quelques règles de base : ne jamais laisser de clés dans la boite aux lettres, fermer la porte à double tour, ne pas laisser de fenêtre ouverte, demander à changer fréquemment de digicode.

On nous fit visiter la salle où deux fonctionnaires visionnent une dizaine d'écrans : images prises par les caméras du XVIIe.

 

18h15, rue Lemercier. Rencontre avec Annick Lepetit, députée de la circonscription (Batignolles, Epinettes, Grandes-Carrières nord)

Nous l'alertons d'abord sur la diffiulté de travailler avec certains élus de la mairie de XVIIIe.

Nous évoquons les travaux de l'avenue de Clichy, réussis. Annick Lepetit se félicite d'en avoir été l'instigatrice principale. Comme nous lui rappelions son engagement avec l'Hôtel de Ville pour une Charte de qualité des commerces avenue de Clichy, elle explique le retard pris : "... dès qu'il s'agit d'un travail transversal, c'est la croix et la bannière, personne ne veut s'en occuper et il faut savoir que l'avenue de Clichy n'était pas la priorité pour la Mairie. J'ai dû me battre pour obtenir sa rénovation..."

Il fut question de concertation, très positive pour la rénovation de l'avenue de Clichy, beaucoup moins pour la ZAC Batignolles. Annick Lepetit n'est pas d'accord : "... Les architectes sont ravis et ont apprécié les propositions des habitants...". Comme nous évoquions le bilan décevant des Conseils de Quartier, onze ans après leur mise en œuvre, elle reconnait qu'il serait judicieux de revoir le fonctionnement de cette instance peu efficace.

Cette fois encore, pour la troisième fois de la journée, fut abordée la question de la prostitution avenue de Clichy : Annick LEPETIT s'en remet à la commissaire COSTARD qu'elle connait bien et apprécie.

Pas de nouveau pour la Traverse des Batignolles. La Ville n'a pas le pouvoir de faire imposer à l'opérateur le système Siel qui affiche, aux arrêts, le temps d'attente.

Quant à la piétonnisation de la rue Biot, réclamée par certains mais que CLIC 17/18, à l'écoute des riverains, ne souhaite pas, la députée propose, dans le cadre de l'opération "Paris respire", qu'elle soit piétonne une journée par mois.

Quant aux déplafonnement des amendes, souvent trop peu dissuasives, on nous répondit que ce n'est peut-être pas la bonne période, qu'il aurait fallu le faire au début de la mandature.

déCLIC 17/18 évoquant une extension des tâches et des pouvoirs de la Direction de la Prévention et de la Protection (DPP), Annick Lepetit déclare y être favorable.

Date de publication : 
Novembre 2013